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Retour au bercail

Publié le par Alain GUILLARD

Retour au bercail

19, 20 et 21 juillet : Sibiu (ROM) / Belgrade (SER) / Nova Gorica (SLO) / Lyon.

Après avoir sorties une par une nos motos de la cour intérieure de notre pension, nous quittons Sibiu à 7h30 dans l'espoir d'arriver de bonne  heure à Belgrade et de faire changer les pneus arrières des sport's. La route est bonne et nous profitons même d'une autoroute toute neuve, encore indiquée en construction sur notre carte. Le passage du poste frontière entre la Roumanie et la Serbie est une pure formalité, en comparaison de ce que nous avons connu précédemment. Nous nous posons finalement devant la concess H D de Belgrade, à à peine 15 heure. La chance est avec nous, deux pneus d'occases nous attendent et c'est après quand même plus de trois heures de "glandage" ( la concess n'a pas de machine pour le montage de pneus et le fait faire à l'extérieur ) , que nous pouvons rejoindre notre hébergement, qui ce soir est un bateau à quai sur le Danube. 

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Nous quittons Belgrade en débutant par un slalom entre les joggers du parc qui jouxte le Danube, ou nous avions garé nos motos vers le bateau hôtel. La frontière slovène est rapidement atteinte et nous sommes content d'avoir à le faire dans ce sens, car de l'autre coté la file est interminable. Nous supposons que celle ci est surtout composée de ressortissants Turc regagnant leur pays pour les vacances. Après l'achat de la vignette autoroutière slovène nous continuons jusqu'à notre hôtel dans le petit village de Nova Gorica frontalier avec l'Italie, qui est en plein préparatif pour un concert sur la place ou ce trouve notre hébergement.  Nous profitons donc pour notre apéro et notre  repas d'un concert de chanteurs locaux, qui heureusement ne ce poursuivra pas trop tard.

Le lendemain est la journée la plus barbante et aussi la plus coûteuse de notre run. Entre les péages et le coût de l'essence, la traversée de l'Italie, équivaut à une semaine de frais en Russie et même davantage en Mongolie. Après une bonne rincé à la hauteur de Milan (certaines voitures, même, s'arrêtaient). Nous retrouvons les routes françaises après la traversé du Fréjus ( nous ne voulions théoriquement pas  le prendre, mais après notre douche milanaise et en voyant le ciel au dessus du Mont Cenis, nous avons changer d'avis )

Le dernier tronçon de Chambéry à Lyon nous fait une impression, plus que bizarre après tout ces kilomètres parcourus mais l'arrivée dans son "home" est un grand bonheur.   

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PETIT BILAN :

24000 km parcourus.

17 frontières traversées, avec au total une vingtaine d'heures d'attente. 

1200 litres de carburant consommés par moto, dont le tarif au litre s'échelonne de 0,50 Euro en Russie à presque 2 Euro en Italie et des indices d'octane allant de 80 à 100.

2 trains de pneus par moto.

2 vidanges par moto.

2 amortisseurs.

1 courroie..

1 guidon.

1 rétroviseur.

1 soudure pour un carter de courroie.

Un peu de patte à joint, pour des petites fuites d'huile..

Un petit de bout de bois, taillé sur mesure en remplacement d'un bouchon de vidange.

Et 58 litres de bière, par pilote, bien sur.

Et par dessus tout, DES SOUVENIRS, DES SOUVENIRS, DES SOUVENIRS.

 

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