La traversé du désert ouzbek
Samedi 2 Juin : Qon'gyrat / Nukus
Désert, désert, vous avez dit DESERT, comme c'est désert. Nous quittons notre petit hôtel Ouzbek de Qon'guyrat après avoir eu droit aux photos avec le personnel et les voisins.Avant de reprendre notre route sud-est et de continuer à traverser ce désert qui nous semble interminable, nous faisons un aller et retour jusqu'à Moynaq, ancien port de pêche de la mer d'Aral. Nous retrouvons ensuite la route vers Nukus .
Ce n'est pas le coté désertique qui est pénible sur cette route, au contraire, c'est presque envoûtant, mais c'est la poussière l'état de la piste et des portions de routes toujours aussi cassantes. En plus nous avons le souci de l'approvisionnement en essence, les pompes sont rares car les Ouzbeks roulent au gaz (Méthane ou propane ). Nous faisons le plein dès que nous le pouvons malgré le faible indice d'octane ( 80 ). C'est encore plus rare de trouver du 91.
Et comme chanterait Capdeviel (n'est ce pas Titou ) "Quand t'es dans le désert" t'es content d'arriver à l'hôtel, même si la ville de Nukus ne casse pas les meubles. Nukus est une ville dortoir semblant neuve, plantée au milieu du désert. Nous trouvons un petit hôtel sympa pour la nuit. Demain Boukhara.
Dimanche 3 juin : Nukus / Boukhara
Départ à nouveau matinal, de tout façon il est difficile de faire la grasse mat' car il n'y a jamais de volets ni de rideaux aux fenêtres. Nous avons 550 km a parcourir jusqu'à Boukhara et toujours en zone désertique. Nous frôlons la frontière du Turkmenistan à l'heure du casse-croûte.
La route heureusement aujourd'hui est bonne jusqu'à 100 km de notre arrivée, ou elle redevient très cassante. Par chance, nous trouvons rapidement en hôtel en plein cœur du centre historique de Boukhara.